Histoire du lycée
En 1904, les Sœurs de Saint-Maur sont sollicitées par le diocèse et le curé de St-Pierre St-Paul pour fonder un établissement qui donnerait aux jeunes filles une éducation foncièrement chrétienne. Elles s’installent rue Jean le Vasseur, dans les locaux occupés actuellement par l’ensemble scolaire La Salle ; Blanche de Castille ouvre ses portes le 17 octobre 1904 à 148 élèves dont 18 internes.
En 1914, l’immeuble est réquisitionné – en partie – pour une ambulance française, puis allemande après la reddition de Lille en 1915. A la fin de l’année 1917, la plupart des religieuses quittent Lille pour Paris. Seules quatre d’entre elles restent à Lille et des anciennes élèves leur proposent leurs talents, leur savoir-faire pour continuer à instruire la jeunesse.
En 1918, les Allemands expulsent les Sœurs de l’Ecole rue Jean le Vasseur ; deux petites maisons de la rue d’Holbach les accueillent ; amis de l’école, élèves aident au déménagement, ouvrent magasins et usines pour y entreposer tout le matériel… les classes reprennent au 34, rue de Turenne.
Le 2 décembre 1918 revient à Lille le groupe des Sœurs parti pour Paris… Avec l’armistice, les élèves s’inscrivent plus nombreuses et la maison se révèle être trop petite. Le Cercle des Etudiants de l’Institut Catholique, rue Meurein, offre ses locaux, et 34 élèves y arrivent le 10 janvier 1919. Mais ce n’est que provisoire… Où trouver une maison plus spacieuse ?
Depuis l’exode des religieuses Carmélites, leur monastère était occupé par une clinique. Grace à l’intervention de l’Abbé Bouché, professeur de théologie à l’institut Catholique, le Carmel est aménagé en locaux scolaires durant l’été 1919.
Les petites cellules des religieuses ont été métamorphosées en chambres confortables pour les élèves, tandis que le chœur, avec ses majestueuses voûtes gothiques, est devenu une spacieuse salle d’études et de réunions. La salle du Chapitre a été transformée en une grande classe accueillante. Le 6 octobre 1919, 200 élèves ont commencé à animer les cloîtres autrefois silencieux, apportant une nouvelle vie à ces murs chargés d’histoire. Bien que l’adaptation de l’immeuble aux fins scolaires soit soignée et fonctionnelle, elle ne parvient pas à masquer son origine conventuelle, conférant à l’établissement un charme et un cachet uniques où l’aura spirituelle des lieux se marie harmonieusement avec la mission éducative contemporaine.
C’est en 1968 que fusionnent trois établissements :
C’est la naissance de l’Institution Thérèse d’Avila.